L'Administration de la recherche et de la planification de l'Assurance Nationale a enquêté dans le cadre de son rapport sur la pauvreté et les inégalités sociales (publié la semaine dernière) sur le phénomène de l'insécurité alimentaire en Israël. Le rapport a été réalisé en 2021, l'année du coronavirus, et constitue un échantillon répété des années précédentes.
Les résultats du rapport montrent une amélioration générale de la situation de l'insécurité alimentaire dans la population et ses résultats sont similaires aux résultats du Rapport sur la pauvreté et les inégalités sociales. Les améliorations sont surtout notables parmi les familles avec enfants.
Malgré cette amélioration, environ 16% des familles et 21% des enfants vivent dans l'insécurité alimentaire, avec une concentration primaire dans la population vivant dans le district de Jérusalem et la périphérie nord et sud. Dans une analyse multivariable de l'Administration de la recherche, il a été constaté
qu'un cinquième des enfants dans le district de Jérusalem et dans le Nord vivent dans une insécurité alimentaire continue. En outre, l'insécurité alimentaire est également principalement concentrée dans la population arabe et parmi les bénéficiaires d'une allocation de subsistance (prestation de revenu minimum de subsistance et allocation d'invalidité).
Dans l'année qui a suivi l'année de crise sanitaire et économique causée par le coronavirus, le taux de familles vivant en insécurité alimentaire est passé de 18,1% en 2016 à 16,2% en 2021. La baisse de l'insécurité alimentaire sévère a été plus modérée : de 8,9% des familles en 2016, à 8,2% en 2021. Chez les enfants également, une diminution significative de l'insécurité alimentaire a été observée entre les années étudiées, passant de 26,3% à 21,1%. La baisse chez les enfants a également été exprimée en termes de gravité de l'insécurité alimentaire qui est passée de 14,5% à 10,1% entre 2016 et 2021.