En Israël, 309 435 personnes âgées en soins infirmiers reçoivent une prestation de soins de longue durée, dont environ 55 000 sont dans une situation infirmière grave.
La Directrice Générale par intérim de l'Assurance Nationale, Yarona Shalom, a déclaré : « Aujourd'hui, il n'y a presque pas d'assurance soins de longue durée dans le secteur privé capable de garantir des moyens de subsistance dignes pour les personnes âgées, à cela s'ajoute le fait que les pensions vieillesse n'ont pas augmenté de manière significative au fil des ans; par conséquent, la réforme des soins de longue durée a conduit à un changement significatif dans notre capacité en tant que société à fournir une assistance aux besoins des personnes âgées en Israël. »
En novembre 2018, la réforme des soins de longue durée est entrée en vigueur, après des années d'audit des examens difficiles effectués au domicile des personnes soignées, des
traitement fournis aux personnes âgées en soins infirmiers, de la scission entre différents organismes et du faible exercice des droits.
Le rapport du contrôleur d'État de 2017 a accéléré la mise en œuvre de la réforme en notant que l'espérance de vie moyenne dans l'État d'Israël est parmi les plus élevées des pays de
l'OCDE, de sorte que d'ici 2050, pour la première fois de l'histoire, il y aura plus de personnes âgées de 60 ans que d'enfants.
Alors qu'avant la réforme, il y avait 3 niveaux de prestations de soins de longue durée, la réforme a introduit 6 niveaux et la possibilité d'une assistance pour les cas mineurs de situation infirmière, cela afin de prévenir une dérgadation, et le nombre d'unités hebdomadaires a été augmenté.
Au cours des quatre années qui ont suivi l'introduction de la réforme, on a observé une croissance d'environ 131 400 personnes en soins infirmiers, ce qui démontre une augmentation des droits reçus par les bénéficiaires. Comme mentionné ci-dessus, les soins fournis par un seul organisme, l'espérance de vie élevée dans l'État d'Israël, la modification de la réglementation qui a éliminé la crainte de déposer une demande de prestation et l'appui sur les documents médicaux ont entraîné un changement longuement attendu avant la réforme.
Alors qu'entre 2016 et 2017, environ 90 mille nouvelles demandes ont été soumises à l'Assurance Nationale, on a compté près de 125,6 mille demandes entre 2021 et 2022. Il convient de noter qu'au cours des dernières années, changements sont intervenus dans les évaluations de dépendance se réferrant aux conditions médicales et à leurs conséquences sur la capacité de fonctionnement, ainsi qu'au risque de chutes, sur la base d'une décision et d'une politique consistant à fournir des outils et une assistance avant que l'état de santé ne se détériore.
Selon les données de l'Assurance Nationale concernant les niveaux de prestations (1-6 avec le niveau 6 indiquant l'état de santé le plus grave), il a été constaté :
qu'à l'âge de 69 ans, le niveau moyen des prestations est de 2,5, entre 70-74 ans à 2,8 , entre 75-79 ans au niveau 3, puis le niveau augmente progressivement, atteignant le niveau 5.3. entre 95-99 ans.
jusqu'à 69 | 2,5 | 2,6 | 2,5 | 2,5 |
74-70 | 2,8 | 2,9 | 2,8 | 2,8 |
79-75 | 3,0 | 3,1 | 3,1 | 3,0 |
84-80 | 3,2 | 3,3 | 3,3 | 3,4 |
89-85 | 3,6 | 3,9 | 3,9 | 4,0 |
94-90 | 4,2 | 4,5 | 4,6 | 4,6 |
99-95 | 4,7 | 4,9 | 5,0 | 5,1 |
+100 | 4,9 | 5,1 | 5,2 | 5,3 |
Toutes les personnes éligibles | 3,4 | 3,5 | 3,4 | 3,4 |
Selon la répartition des personnes éligibles, il y a environ 41 400 citoyens en soins infirmiers au niveau 1, environ 61 500 au niveau 2, environ 48 000 au niveau 3, environ 48 000 au niveau 4, environ 34 000 au niveau 5 et environ 54 700 au niveau 6. Depuis l'introduction de la réforme, la part des bénéficiaires de niveau 1, le niveau le plus élémentaire, a considérablement diminué.
Selon l'Administration de la Recherche de l'Assurance Nationale, il est clair que pendant la période du Coronavirus, après avoir reconnu que les personnes âgées faisaient partie d'un groupe à risque majeur, aux côtés des actions de l'État imposant des confinements et des restrictions de mouvement, l'Assurance Nationale a immédiatement répondu aux préoccupations des bénéficiaires et de leurs familles concernant des étrangers entrant chez eux et a permis à ceux qui n'ont pas épuisé leurs heures de soins de recevoir une prestation en argent, qui a été automatiquement déposée sur les comptes bancaires des ayants droit. Ainsi, en avril et mai 2020, le nombre de bénéficiaires de prestations en argent a bondi. Aujourd'hui, environ 14,5% reçoivent une prestation en argent, 57% reçoivent une prestation combinée (argent + heures de soins) et environ 28,5% reçoivent une prestation en nature (service sous forme de soins de longue durée).
Aux niveaux inférieurs de soins infirmiers, les personnes âgées ont une préférence pour une prestation en argent et témoignent qu'elles l'utilisent pour leurs besoins fondamentaux et médicaux tels que : l'achat de produits absorbants, l'achat de médicaments, consultations médicales privées, appareils auditifs, soins dentaires, besoins ménagers, paiement de factures et besoins personnels : nourriture, vêtements, transport, etc. Les réponses des personnes âgées et de leurs familles indiquent que l'argent leur sert à subvenir à leurs propres besoins fondamentaux et peut améliorer leur situation en leur permettant d'acquérir des choses qu'ils n'auraient pu acheter sans la prestation.
Aux niveaux 2 à 6, il y a peu de bénéficiaires de prestations en argent seulement et les personnes âgées soignées demandent plus de soins de longue durée tels que : soins infirmiers à domicile, visites en centres de jour, produits auxiliaires, boutons de panique et plus encore.
Les enquêtes de satisfaction menées par l'Assurance Nationale montrent que les personnes âgées en soins infirmiers et leurs familles ont tendance à déclarer qu'elles reçoivent tous les soins infirmiers dont elles ont besoin, à mesure que le niveau des prestations augmente et comporte également des traitements effectifs et pas seulement une prestation en argent. Le taux le plus élevé de répondants à l'enquête de satisfaction, 77,9 %, figure parmi ceux qui recevaient des prestations en nature de niveau 6.
Il convient de noter que la réforme a apporté la possibilité de modifier la combinaison de traitements à tout moment et en fonction de l'état de santé de la personne âgée. Aux niveaux inférieurs, les répondants ont affirmé qu'ils avaient besoin d'une aide financière supplémentaire pour les aider à acheter des services de santé et/ou des médicaments.
L'Assurance Nationale estime qu'il existe une corrélation entre le fait que les pensions vieillesse n'ont pas augmenté de manière significative au cours des dernières années et les prestations de soins de longue durée permettant de recevoir une prestation en argent utilisée pour les besoins de base et quotidiens.
En ce qui concerne le taux de satisfaction à l'égard des soins infirmiers, aux niveaux 3 et 4, le pourcentage de réponse positive dépassait 80 % et, à d'autres niveaux, variait de 70 % à 80 %. Le taux de répondants a approché 90 % parmi les bénéficiaires de prestations en nature aux niveaux 3 et 4 et entre 60 % et 70 % ont répondu positivement au niveau 1.
D'après ces résultats, il semble que le niveau de prestation soit corrélé à la satisfaction, et que plus la composante de services incluse dans la prestation est importante, plus la satisfaction est grande.
Niveau 1 | 25,9 % | 5,7 % | 52,7 % | 28,9% | 6,8% |
Niveau 2 | 7,7 % | 2,8 % | 62 % | 23,9% | 8,8 % |
Niveau 3 | 8,9% | 6,2 % | 65,4% | 21,6 % | 9,8 % |
Niveau 4 | 12,8% | 10,2 % | 63,8% | 17,9% | 9,2 % |
Niveau 5 | 13,1 % | 12,3% | 59,0% | 14,8 % | 10,7 % |
Niveau 6 | 22,8 % | 14,6% | 60,8% | 16,5% | 6,3 % |
Prestation en argent | 25,9 % | 5,7 % | 52,7 % | 28,9% | 6,8% |
Directrice Générale par intérim de l'Assurance Nationale, Yarona Shalom : « Heureusement, la réforme a conduit à une diminution de la bureaucratie, une réponse appropriée a été donnée aux différents besoins des personnes âgées et elles ont obtenu des options de choix en fonction de leur situation médicale et économique. Aujourd'hui, il n'y a presque pas d'assurance soins de longue durée dans le secteur privé qui garantira une vie digne aux personnes âgées, à cela s'ajoute le fait que les pensions vieillesse n'ont pas augmenté de manière significative au fil des ans; par conséquent, la réforme des soins de longue durée a conduit à un changement important dans notre capacité en tant que société à fournir une assistance aux besoins des personnes âgées en Israël. "