Ajout de traitements pour les victimes d'actes terroristes, souffrant de symptômes post-traumatiques sévères


Déclaration conjointe du Ministère de la Santé et de l'Assurance Nationale

Ajout de traitements pour les victimes d'actes terroristes, présentant des symptômes post-traumatiques graves, qui ont terminé 36 traitements et ne répondent pas aux critères requis pour obtenir au moins 20 % d'invalidité mentale temporaire/permanente auprès de l'Assurance Nationale

  • Le Ministère de la Santé et l'Assurance nationale publient des critères pour fournir un traitement de transition continu aux survivants des événements du 7 octobre dans les régions du sud d'Israël et autour de la bande de Gaza, ainsi qu'aux survivants des fêtes Nova, Psyduck et Midburn, jusqu'à ce que la subvention d'assistance mentale soit reçue conformément à la décision du comité public chargé de cette question.
  • Le Ministère de la Santé et l'Assurance nationale annoncent que les survivants des événements du 7 octobre dans les régions du sud du pays et autour de la bande de Gaza, ainsi que les survivants des fêtes Nova, Psyduck et Midburn, qui ont moins de 20% d'invalidité mentale permanente ou temporaire auprès de l'Assurance Nationale et ont terminé le quota de 36 traitements sous un protocole d'anxiété, pourront bénéficier de 12 traitements supplémentaires avec le même thérapeute ou jusqu'à la fin décembre 2024 (la date la plus proche étant retenue).
  • Le but de ce traitement de transition est de fournir une solution aux personnes éligibles qui ont terminé leur quota de 36 traitements dans le cadre d'un protocole d'anxiété, jusqu'à ce qu'elles reçoivent la subvention pertinente pour soins mentaux conformément à la décision du comité public qui a traité de la question.
  • La fourniture de ces traitements sera approuvée individuellement par le Ministère de la Santé et l'Assurance nationale, après une audience tenue dans chaque cas par un Comité d'Exceptions au nom de la personne en charge du traitement pour le compte du centre de résilience concerné et sur fourniture de sa recommandation en la matière au Ministère de la Santé et à l'Assurance Nationale.
  • Il convient de souligner que le protocole d'anxiété de l'Assurance Nationale, en coopération avec le Ministère de la Santé, fournit un traitement axé sur les traumatismes pouvant aller jusqu'à 24 séances, lequel a été étendu pendant la guerre «Epées de Fer » à 36 traitements, et est conçu pour prévenir des maladies mentales permanentes et à long terme par une série ciblée de traitements qui ne remplace pas la fourniture de solutions permanentes. Afin de traiter les traumatismes chroniques, vous pouvez vous adresser à des cliniques de traumatologie multi-professionnelles, aux caisses de santé ou selon l'éligibilité de l'Assurance Nationale ou du Ministère de la Défense.


Ministre de la Santé, Uriel Bousso : « Depuis le 7 octobre, le Ministère de la Santé travaille plus vigoureusement pour apporter une réponse mentale toute personne dans le besoin, en particulier aux nombreuses populations qui ont été directement impliquées dans le massacre, dans la fête tenue à Re'im et dans les localités entourant Gaza. Les rescapés de Nova, des  jeunes exposés à des scènes choquantes, ont en train de traiter leur traumatisme à des niveaux différents. Nous nous engageons à continuer à leur fournir un soutien mental et des conseils professionnels, et avons donc décidé d'élargir les traitements afin de leur offrir la solution mentale supplémentaire dont ils ont besoin. Il convient de noter qu'au cours de l'année écoulée, le Ministère de la Santé a ouvert des centres de résilience et des cliniques spécialisées, y compris pour les rescapés des fêtes, en plus d'un renforcement important des services dans le système de santé mentale des caisses de santé, ainsi que d'autres mesures. Ceci afin de permettre aux victimes du massacre de faire face à la situation et de se renforcer mentalement. "

Ministre du Travail, Yoav Ben Tzur : « Nous approchons l'anniversaire du 7 octobre, et tout au long de cette période, nous continuons à compatir pour les familles endeuillées et les victimes d'attaques terroristes et à les soutenir. Afin de nous assurer que l'assistance mentale continue d'être fournie aux personnes dans le besoin, même dans les cas où le pourcentage d'invalidité ne dépasse pas le seuil requis, nous avons réussi à trouver un compromis et une solution pour prolonger les traitements dans les centres de résilience. Quiconque sauve une vie d'Israël est considéré comme ayant sauvé un monde entier, et la guérison des âmes des victimes du terrorisme est un objectif noble et important à la fois d'un point de vue moral et humain dans toute société juste. "

Moshe Bar Siman Tov, Directeur Général du Ministère de la Santé : « Les personnes qui ont été exposées aux atrocités du 7 octobre et qui en ont été affectées se tiennent devant nous, et comme nous l'avons fait jusqu'à présent, nous nous engageons à leur fournir une réponse mentale et une continuité de traitement jusqu'à ce que les recommandations du comité public traitant de la question soient mises en œuvre. Ceci est juxtaposé à l'importance de maintenir les centres de résilience en tant que réponse thérapeutique ciblée. Il est important de noter que le Ministère de la Santé opère avant la guerre, et encore plus après les événements du 7 octobre, dans le cadre d'un programme national de santé mentale visant à élargir les services de santé mentale pour le public en augmentant le nombre de thérapeutes, en élargissant considérablement les activités des centres de résilience, en renforçant le système de santé mentale communautaire, et plus encore. L'objectif est de renforcer et d'établir le système de santé mentale en tant que système accessible et public accessible à tous. "

Directrice Générale par intérim de l'Assurance Nationale, Zvika Cohen : « L'Assurance Nationale travaille 24 heures sur 24 pour fournir un soutien et une assistance aux victimes de la catastrophe du 7 octobre et de la guerre qui est malheureusement toujours en cours.
 L'assistance fournie par l'Assurance Nationale à plus de 67 000 victimes du terrorisme ne se limite pas à une aide financière, mais comprend également un soutien thérapeutique et psychologique par nos départements d'actes terroristes et de réhabilitation - et cela relève du fait que nous comprenons que cette catastrophe ne ressemble à aucune autre que nous avons connue à cette échelle dans le pays. Nous sommes heureux qu'il existe un accord visant à étendre les soins dans les centres de résilience pour ceux qui en ont besoin et convaincus que cela apportera des solutions appropriées et adéquates aux victimes du terrorisme. L'objectif principal est de fournir un soutien, des conseils et une guérison en ce moment crucial. "

Dr Gilad Bodenheimer, Chef du Département de Santé Mentale au Ministère de la Santé : « Nous accordons une importance essentielle à fournir un soutien de santé mentale à toutes les personnes dans le besoin, en particulier aux populations qui ont été directement impliquées dans les événements traumatiques du 7 octobre, et sommes engagés sur cette question avec d'autres ministères impliqués. L'ajout de traitements aux victimes d'actes terroristes qui ont déjà épuisé leur quota de 36 séances de thérapie. Cette prolongation est cruciale car elle permet la poursuite de leur traitement sans interruption jusqu'à ce qu'ils reçoivent une subvention d'assistance de santé mentale, qui sera fournie sur la base de la décision du comité public traitant de cette question.״