Le Ministère de la Défense, l'Assurance Nationale et la Direction des otages captifs et rapatriés du cabinet du Premier ministre promeuvent un processus législatif visant à élargir les droits des otages revenus de captivité.
Après un travail conjoint et intensif du Ministère de la Défense, de l'Assurance Nationale et de la Direction des otages captifs et rapatriés du cabinet du Premier ministre, accompagnés du Ministère de la Justice et du Ministère des Finances, un mémorandum visant à modifier la loi sur les paiements pour le libération des otages libérés a été publié ce matin (20 mars 2025) pour commentaires du public.
Selon le mémorandum, toute personne, civile ou militaire, prise en otage le 7 octobre et revenue vivante de captivité aura automatiquement droit, sans avoir à comparaître devant une commission médicale, aux mêmes droits accordés à une personne handicapée de Tsahal ou une victime d'actes terroristes avec 100% de degré d'invalidité.
Cette reconnaissance est permanente et comprend tous les droits et avantages en matière de santé mentale, médicale, d’emploi, d’éducation, de logement, de véhicule, d’exonération fiscale complète et de droits supplémentaires.
Il convient de souligner que tout otage enlevé le 7 octobre aura droit à des soins médicaux aux frais de l'État sans limite de temps.
La promotion de cet amendement est proposée compte tenu de la situation des personnes prises otages qui sont revenues après un long séjour en captivité et d'une vision holistique de leur traitement, à la lumière de l'expérience de réadaptation et médicale accumulée ces derniers temps dans le cadre du traitement et de l'accompagnement des otages rapatriés, dévoilant la situation complexe et traumatisante qu'ils ont vécue, avec des effets de grande ampleur aux niveaux physique, mental et fonctionnel.
Les commentaires publics seront publiés à partir d’aujourd’hui pendant 21 jours.